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Le sel de déglaçage le sur béton : effets, précautions et alternatives durables

En hiver, le sel de déglaçage est souvent perçu comme un allié incontournable pour prévenir les chutes et sécuriser les allées. Pourtant, sur les dalles, pavés, escaliers et balcons en béton, il se transforme rapidement en ennemi. Chez Patio Drummond, nous interdisons son usage afin de préserver l’intégrité et la durée de vie de vos aménagements extérieurs. Les effets néfastes du sel ne sont pas une simple opinion : ils sont largement documentés par l’APCHQ et confirmés par des études scientifiques. Le problème vient du fait que le sel agit en abaissant le point de congélation de l’eau, ce qui permet de faire fondre la glace. En parallèle, il facilite la pénétration de l’eau salée dans les pores du béton. Lorsqu’elle regèle, cette eau exerce une pression interne importante qui provoque fissures, éclats et effritement. Des recherches menées sur la cristallisation des sels montrent que cette pression peut suffire à faire éclater la surface du béton, surtout lorsque les cycles de gel et de dégel se répètent fréquemment durant l’hiver québécois. Le béton jeune (moins de deux ans) est particulièrement vulnérable, car il contient encore des chaux libres qui réagissent mal avec les chlorures présents dans la plupart des sels de déglaçage. Contrairement à ce que laissent croire certaines étiquettes indiquant « sécuritaire pour le béton », ces produits s’accompagnent souvent de conditions d’utilisation irréalistes : températures précises, quantités limitées, nettoyage immédiat après application… Des exigences impossibles à respecter sur une entrée enneigée ou un trottoir gelé en plein mois de janvier. Résultat : même un sel dit « doux » peut causer des dommages si ces conditions ne sont pas scrupuleusement respectées. L’APCHQ, tout comme plusieurs experts du domaine, recommande donc d’éviter complètement l’utilisation de sels déglaçants sur les surfaces en béton. Cette précaution s’applique non seulement aux ouvrages neufs, mais aussi aux structures plus anciennes, car les attaques chimiques du sel et la répétition des cycles gel/dégel finissent toujours par affaiblir la surface. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des alternatives simples et efficaces : le sable et le fin gravier. Bien qu’ils demandent un peu plus d’entretien, ces abrasifs ne pénètrent pas dans le béton et n’altèrent pas sa structure. Ils offrent une excellente adhérence sur la glace et, contrairement aux sels, n’entraînent pas de réactions chimiques destructrices. Au printemps, un simple balayage suffit pour les retirer. En prime, ces solutions sont plus respectueuses de l’environnement, car elles ne contaminent pas les sols ni les cours d’eau. Protéger vos aménagements extérieurs en béton est un investissement à long terme. Un balcon, un escalier ou une allée endommagée par le sel peuvent nécessiter des réparations coûteuses, voire un remplacement prématuré. En choisissant le sable ou le gravier, vous évitez ces désagréments tout en garantissant la sécurité des passants.

Dalle en béton Brico

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